La fille de l'Île
--> Félix Leclerc
Tiens donc... j'étais malade, et ça m'a donné le goût d'écouter du Félix Leclerc... ça faisait longtemps... j'ai passé mon enfance à l'écouter...
Il m'a donné le pont de l'île,
L'écume blanche et la marée,
Puis il est parti vers la ville
Et je me suis mise à pleurer.
Pourquoi, pourquoi le pont de l'île,
L'écume blanche et la marée?
Ce sont des choses inutiles
À fille qui se meurt d'aimer.
Moi, j'ai deux bras faits pour étreindre
Tete d'enfants et moutons blanc.
C'est pas que je voudrais me plaindre,
Mais j'envie celles qui vont au champ.
Je reste seule amont la côte,
Avec mon île et la marée.
Mon bel ami a fait la faute
De croire que j'étais une fée.
Pourtant, il sait que mes épaules
Soulèveraient gerbes de blé.
Il sait que j'abattrais le saule
Pour bâtir maison à son gré.
Il s'est penché dessus ma couche.
Il m'a saoûlée de mots d'enfant.
Il a juste effleuré ma bouche
Comme fait le vent, le vent qui ment.
J'échangerais ma poésie
Pour la tete de mon ami.
Dans mon tablier de semaine,
Je la mêlerais à mes peines.
C'est cette longue solitude
Qui creuse un trou devant mes pas.
Ah! si seulement, si sa main rude
Pouvait venir chasser tout ca.
Oui, j'échangerais mon île jolie
Pour un grand malheur avec lui.
Je sais pas pourquoi c'est celle-ci que je mets ici... ce n'est même pas lui qui la chante... mais je crois bien que le texte est de lui...
Il m'a donné le pont de l'île,
L'écume blanche et la marée,
Puis il est parti vers la ville
Et je me suis mise à pleurer.
Pourquoi, pourquoi le pont de l'île,
L'écume blanche et la marée?
Ce sont des choses inutiles
À fille qui se meurt d'aimer.
Moi, j'ai deux bras faits pour étreindre
Tete d'enfants et moutons blanc.
C'est pas que je voudrais me plaindre,
Mais j'envie celles qui vont au champ.
Je reste seule amont la côte,
Avec mon île et la marée.
Mon bel ami a fait la faute
De croire que j'étais une fée.
Pourtant, il sait que mes épaules
Soulèveraient gerbes de blé.
Il sait que j'abattrais le saule
Pour bâtir maison à son gré.
Il s'est penché dessus ma couche.
Il m'a saoûlée de mots d'enfant.
Il a juste effleuré ma bouche
Comme fait le vent, le vent qui ment.
J'échangerais ma poésie
Pour la tete de mon ami.
Dans mon tablier de semaine,
Je la mêlerais à mes peines.
C'est cette longue solitude
Qui creuse un trou devant mes pas.
Ah! si seulement, si sa main rude
Pouvait venir chasser tout ca.
Oui, j'échangerais mon île jolie
Pour un grand malheur avec lui.
Je sais pas pourquoi c'est celle-ci que je mets ici... ce n'est même pas lui qui la chante... mais je crois bien que le texte est de lui...
Ecrit par Bozo-les-culottes, le Vendredi 28 Avril 2006, 19:57 dans la rubrique En tendant l'oreille....