Jour 14
--> L'amour dans l'âme - Yves Simon
Suis tombé sur ce livre, comme ça, par hasard...
L'histoire ressemble un peu à L'hiver de force de Ducharme (autre livre que je recommande).
Un homme et une femme qui se rencontrent un soir d'hiver dans un stationnement souterrain. Il est sur le point d'entrer dans sa voiture, elle arrive en courant et lui demande d'embarquer avec lui. Il accepte, la quitte, la revoit... Ils emménagent ensemble, écrivent leurs vies, leurs lettres d'amours, leurs haines et leurs joies, en rouge sur les murs blancs. Ils renoncent au travail, profitent de la vie au risque de la perdre.
Plutôt qu'une vie sans rien, ils allaient s'offrir le luxe de pouvoir la perdre et de ne pas en souffrir.
Et les murs se remplissent, tout au long de leur aventure...
je t'aime à vivre
je t'aime à mourir
je t'aime pour rire
je t'aime pour crâner
je t'aime pour moi. Pour respirer.
Ils se font justiciers,
Ils pourraient parler un peu plus de nous, perdus dans les villes avec nos yeux qui essaient d'envoyer de l'amour aux passants.
philosophes,
Nous sommes des étoiles Antoine, qui tombons qui tombons, l'amour dans l'âme, vers la nuit et les rochers d'océan.
héros à deux sous,
Ils achetaient France-Soir et étaient étonnés de n'être pas en première page. Ils s'appelaient "les Amoureux des Halles" et inventaient des titres : "Le couple sinistre a encore frappé" ou "La belle ensorceleuse du 1er arrondissement en fuite".
séducteurs,
«Allô!
- Je vous regardais par ma fenêtre, et j'ai eu envie de vous aprler.
- Qui êtes-vous?
- Vous ne me connaissez pas. J'habite l'Odéon Hôtel, je suis de passage...
- ...
- Mettez-vous à votre fenêtre, je suis un peu plus haut, juste en face...
[...]
- Bonsoir !
- Bonsoir ! Mais... je ne sais pas quoi vous dire...
- Ne dites rien, venez. Je suis au numéro 40.»
Elle raccrocha.
ou tout simplement amoureux...
Dans la nuit, elle lui tournait le dos. Le bras pendant le long du lit, elle regardait vers la fenêtre et le ciel étoilé. Sur le dos, il regardait le plafond. Elle dit:
- Tu ne dors pas ?
- Non je pense à toi...
- Moi, je pense à nous.
- Je ne sais plus où on est.
- Ça va vite.
- Il faudrait arrêter...
- ...le monde.
Lu en quelques heures... dévoré, en fait... j'ai même laissé de côté Les âmes grises (me le pardonnera-t-Elle un jour?) le temps de lire cette petite merveille...
Mais ça ne vous intéresse pas...
L'histoire ressemble un peu à L'hiver de force de Ducharme (autre livre que je recommande).
Un homme et une femme qui se rencontrent un soir d'hiver dans un stationnement souterrain. Il est sur le point d'entrer dans sa voiture, elle arrive en courant et lui demande d'embarquer avec lui. Il accepte, la quitte, la revoit... Ils emménagent ensemble, écrivent leurs vies, leurs lettres d'amours, leurs haines et leurs joies, en rouge sur les murs blancs. Ils renoncent au travail, profitent de la vie au risque de la perdre.
Plutôt qu'une vie sans rien, ils allaient s'offrir le luxe de pouvoir la perdre et de ne pas en souffrir.
Et les murs se remplissent, tout au long de leur aventure...
je t'aime à vivre
je t'aime à mourir
je t'aime pour rire
je t'aime pour crâner
je t'aime pour moi. Pour respirer.
Ils se font justiciers,
Ils pourraient parler un peu plus de nous, perdus dans les villes avec nos yeux qui essaient d'envoyer de l'amour aux passants.
philosophes,
Nous sommes des étoiles Antoine, qui tombons qui tombons, l'amour dans l'âme, vers la nuit et les rochers d'océan.
héros à deux sous,
Ils achetaient France-Soir et étaient étonnés de n'être pas en première page. Ils s'appelaient "les Amoureux des Halles" et inventaient des titres : "Le couple sinistre a encore frappé" ou "La belle ensorceleuse du 1er arrondissement en fuite".
séducteurs,
«Allô!
- Je vous regardais par ma fenêtre, et j'ai eu envie de vous aprler.
- Qui êtes-vous?
- Vous ne me connaissez pas. J'habite l'Odéon Hôtel, je suis de passage...
- ...
- Mettez-vous à votre fenêtre, je suis un peu plus haut, juste en face...
[...]
- Bonsoir !
- Bonsoir ! Mais... je ne sais pas quoi vous dire...
- Ne dites rien, venez. Je suis au numéro 40.»
Elle raccrocha.
ou tout simplement amoureux...
Dans la nuit, elle lui tournait le dos. Le bras pendant le long du lit, elle regardait vers la fenêtre et le ciel étoilé. Sur le dos, il regardait le plafond. Elle dit:
- Tu ne dors pas ?
- Non je pense à toi...
- Moi, je pense à nous.
- Je ne sais plus où on est.
- Ça va vite.
- Il faudrait arrêter...
- ...le monde.
Lu en quelques heures... dévoré, en fait... j'ai même laissé de côté Les âmes grises (me le pardonnera-t-Elle un jour?) le temps de lire cette petite merveille...
Mais ça ne vous intéresse pas...
Ecrit par Bozo-les-culottes, le Vendredi 14 Juillet 2006, 11:39 dans la rubrique En tendant l'oreille....
Commentaires :
Re:
Oh ! J'ai vu la pochette du DVD de ce film quelques fois et je n'ai pas osé le louer de peur que ce soit trop quétaine (eh oui...). Mais il est bon ce film ?
Oh... En passant Bozo, ton livre aussi a l'air vraiment excellent! : )
Anonyme
16-07-06
à 11:05
Re: Re: Re:
oui ! j'ai adoré ce film ! il laisse un nuage, une odeur agréables pour le reste de la journée...
et ton livre il me parait sympa, un peu dans le meme esprit on dirait...
:)
aileapart
Et t'as abandonné Les âmes grises pour ça?!
(Le ça étant dit avec un ton de dégoût et de mépris, bien sûr...)
(Le ça étant dit avec un ton de dégoût et de mépris, bien sûr...)
Oh, parlant des âmes grises, ma jolie bronzée. . . Je n'ai pas pu m'empêcher de le lire moi aussi. . . J'ai beaucoup aimé !
C'est un peu comme le film "jeux d'enfants" ?