Un ado...

Ça meurt pas, un ado... ça mourra jamais, un ado...

Ça subit le mal que ça s'inflige, et aucun autre.

C'est libre, de pensée sinon de corps.

Ça peut faire du vélo sans les mains, de la musique dans les oreilles, et il lui arrivera jamais rien.

Ça sera jamais vieux. Le vieux, c'est l'autre.

C'est beau, un ado. C'est grand, c'est fort, c'est indépendant.

Un ado, c'est comme un petit Dieu. Invincible, tout-puissant. Mais un jour, ça vieillit. Et c'est plus un ado...

Alors quand on me dit avec du mépris dans la voix que je serai toujours un éternel adolescent, je réponds haut et fort « tant mieux! », parce que je veux toujours continuer à croire ce que je viens d'écrire... toujours... toujours...